RDC : l’autonomie énergétique et économique pour le foyer Joie de Vivre

0 € collectés
0 % sur 6000 € d’objectif

Le foyer Joie de vivre de Boma, accueillant des enfants dits « sorciers », poursuit sa rénovation et sa recherche d’autonomie énergétique et économique.

C’est pourquoi Caridad finance l’installation de panneaux solaires et le moteur d’une décortiqueuse à riz.

Les enfants accueillis dans le foyer de l’association Joie de vivre du père Émery-Pamphile Mbadu ont été rejetés par leurs familles en les accusant de sorcellerie.

Malheureusement, ce phénomène des « enfants-sorciers » est très généralisé au Congo. Dès qu’un mauvais sort s’abat sur une famille, il faut peu de temps pour qu’un des enfants de la tribu soit désigné par un gourou du village comme responsable de ces maux.

L’an passé, Caridad a aidé l’abbé Mbadu a financé la rénovation du foyer. Aujourd’hui, Bienvenu, Léonard, Giscard et tous les jeunes du foyer bénéficient d’un établissement quasiment comme neuf. Cependant, il reste un élément à régler : l’installation de l’électricité. Mais le budget du foyer est incapable de couvrir ces nouveaux travaux.

Avec votre soutien, nous pouvons aider le foyer Joie de vivre à accéder à l’autonomie énergétique.

En Afrique, l’accès à l’énergie est un problème récurrent, et la République démocratique du Congo ne déroge pas à cette règle. Là-bas, moins de 10 % de la population dispose de l’électricité à la maison. Et encore, c’est sans compter les coupures de courant régulières et l’anarchie du réseau électrique du pays.

À Boma, le foyer ne reçoit généralement l’électricité que deux heures par jour et jamais en soirée. Cela oblige les résidents à utiliser de vieilles lampes à pétrole pour s’éclairer. Or, cela n’est pas sans risque ! L’une des raisons qui a poussé le père Mbadu à rénover son foyer a notamment été la blessure de l’un des pensionnaires qui s’est brûlé une grande partie du corps en utilisant une de ces vieilles lampes.

À cause du manque de régularité dans l’approvisionnement électrique, le foyer Joie de vivre se voit de facto privé de la possibilité de conserver sa nourriture.

Imaginez que votre congélateur ne soit branché que deux heures par jour… vous auriez rapidement des problèmes. Alors que le foyer compte une vingtaine de jeunes, être privés d’un frigo est une source de difficultés pour les responsables. Ne pouvant rien garder au frais, ils doivent organiser le ravitaillement au jour le jour.

À tout cela, il me faut également ajouter les problèmes dus à la pandémie de covid-19 qui touche le Congo actuellement. Le confinement décrété par le pouvoir central ne facilite pas la bonne marche de l’établissement. L’approvisionnement en est rendu plus complexe encore.

Pour ne pas dépendre du réseau électrique public défaillant et chaotique, la meilleure solution réside dans l’autonomie énergétique.

En étudiant les différentes possibilités, l’abbé Mbadu est arrivé à la conclusion que l’installation de panneaux solaires représente, en définitive, la seule réponse viable et économique pour approvisionner le foyer en électricité.

Malheureusement, notre ami n’a pas les ressources nécessaires pour financer ce projet.

Afin de former les jeunes à un métier et de développer quelques ressources financières, le père Mbadu a également besoin que Caridad finance l’achat d’un moteur pour faire fonctionner une décortiqueuse à riz qui a été donné au foyer. Ils pourront ainsi rendre service aux agriculteurs locaux et tendre vers l’autonomie financière.

Caridad vous propose aujourd’hui d’achever ce qui a été commencé.

Grâce à Caridad, la première partie des travaux de rénovation a été réalisée. Si nous unissons nos efforts, nous avons la possibilité de venir à bout de la deuxième phase concernant l’autonomie énergétique et économique.

Si le père Mbadu se démène autant, c’est avant tout pour augmenter la capacité d’accueil du foyer afin de donner une seconde chance à plus de jeunes abandonnés.

La solidarité, la charité et l’attention aux plus faibles, voilà ce qui caractérise l’action de Caridad. Avec ce projet, nous poursuivons nos efforts dans ce sens.