Un bol d’oxygène pour les enfants d’Arménie

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L’été approche. Avez-vous commencé à planifier vos vacances ? Peut-être recevrez-vous vos enfants ou petits-enfants ? La parenthèse estivale représente généralement le moment idéal pour resserrer les liens familiaux à travers des activités à la montagne, en campagne ou près de la plage.

En Arménie, à moins de cinq heures de vol de Paris, une communauté religieuse s’efforce d’offrir chaque année à des centaines d’enfants orphelins ou défavorisés la possibilité de connaître la joie des vacances.

Depuis 1994, les soeurs arméniennes de l’Immaculée Conception organisent des camps d’été pour les jeunes défavorisés du pays.

Vous ne le soupçonnez sûrement pas, mais l’Arménie est un état pauvre, avec un PIB par habitant inférieur à celui de la Jamaïque ou de la Namibie.
Cela s’explique par son enclavement géographique qui l’empêche d’avoir accès à un débouché maritime et par son isolement politique, et religieux, en particulier avec ses voisins turcs et azerbaïdjanais qui font peser sur le pays un blocus asphyxiant son économie.

Dans ce contexte, l’exil représente pour beaucoup de gens le seul moyen de s’arracher à la pauvreté. En dix ans, selon les chiffres officiels, 300 000 Arméniens ont quitté le pays, qui compte désormais un peu moins de trois millions d’habitants.

Alors, comme souvent dans ces cas-là, la jeunesse est la première victime. Ainsi, selon l’Unicef, un enfant arménien sur trois vit sous le seuil de pauvreté. Tout cela se passe au XXIe siècle !

Achot appartient à cette jeunesse arménienne sacrifiée. Dans sa banlieue de Gyumri, la deuxième ville du pays, il loge avec sa maman dans un vieil immeuble délabré datant de l’époque soviétique.
Tandis que son père est parti en Russie pour trouver du travail et nourrir sa famille, sa mère multiplie les petits boulots.

Pour le camp d’été 2019, Achot fait partie des chanceux qui vont découvrir pour la première fois le bonheur des vacances au sein de la colo de la communauté de l’Immaculée Conception.

Achot rejoint ainsi les 18 000 bambins ayant déjà bénéficié des colonies de vacances des religieuses depuis leur création.

Vous comprenez bien que pour Achot, aller au camp d’été, c’est un rêve qui devient réalité.

Il en avait entendu parler par l’un de ses amis qui a participé à celui de 2017. Celui-ci en était revenu des étoiles plein les yeux. Depuis, Achot n’espérait qu’une chose, être retenu pour le prochain camp !

Sa mère est rassurée. Elle sait que durant son séjour, son fils va pouvoir s’épanouir dans un cadre sain et respectueux, loin de la misère et de l’isolement qui conditionnent leur quotidien.

Les inscriptions au camp d’été sont prises en charge par les soeurs afin de donner à un maximum de jeunes la chance d’y venir. Cela coûte cher !

Le soutien aux oubliés de la charité est l’objectif que Caridad s’est fixé.
C’est pourquoi, il nous apparaît juste de venir en aide à cette congrégation qui oeuvrent pour les jeunes des milieux défavorisés d’Arménie.

Cette communauté religieuse est arrivée en Arménie en1988, après un séisme qui a fait plus de vingt-cinq mille victimes. Fondée à Constantinople, elle s’occupait alors des enfants pauvres de la diaspora arménienne. Avec la chute de l’URSS, quelques années plus tard, les soeurs ont vu leur apostolat se développer sur l’ensemble du territoire. Et croyez-moi, il y a du travail !

Tous les ans, lorsque les beaux jours reviennent, c’est le branle-bas de combat pour les religieuses. Elles préparent les activités et la logistique nécessaires à l’accueil de plus de huit cents enfants défavorisés qui vont se relayer toutes les deux semaines dans leur centre de Tsaghkadzor pendant les deux mois d’été, à plus de 1840 mètres d’altitudes.

Heureusement, de nombreux bénévoles seront présents pour assister les soeurs. Venant de pays aussi divers que la France, les États-Unis ou bien le Liban, ces volontaires se chargeront de dispenser des cours de français, d’anglais, de dessin ou encore de danse et d’encadrer les activités sportives de l’après-midi. À travers la diversité de leur provenance, ils donnent à des bambins qui ne sont jamais sortis d’Arménie une ouverture sur le monde.

Les colonies d’été sont réservées aux jeunes arméniens vivant dans des familles défavorisées et aux orphelins.

Avec votre soutien, nous pouvons offrir à des enfants, comme Achot, un véritable bol d’oxygène en donnant aux soeurs arméniennes de l’Immaculée Conception les moyens pour financer leur venue dans le prochain camp, cet été. Ce dernier doit ouvrir courant juillet, c’est pourquoi nous devons nous mobiliser rapidement.

Le coût d’inscription d’un enfant est de 135 €. Cette somme qui peut nous paraître peu importante représente une véritable fortune en Arménie, où le salaire moyen est de deux cent quatre-vingts euros seulement.

Des centaines d’enfants ont besoin de vous pour partir. Merci pour eux.