Au Burkina Faso, la condition des femmes est délicate. Elles sont encore victimes de pratiques culturelles nuisibles portant atteinte à leurs libertés et à leurs droits (mariage forcé, excision, lévirat, sororat). Une communauté religieuse accueille celles qui fuient ces pratiquent pour leur offrir un avenir meilleur.
Soeur Véronique, supérieure de la communauté de l’immaculée conception (SIC), se consacre à la défense des jeunes femmes qui fuient le mariage forcé. Elle a à coeur de leur apporter réconfort et soulagement pour les libérer de ces pratiques traditionnelles néfastes et interdites par la loi.
Depuis 1952, la communauté, présente à Kaya, a une triple mission : humaine par le secours des femmes, spirituelle par l’évangélisation et économique. Les soeurs accueillent, apaisent et donnent aux femmes en détresse la possibilité de vivre de leur travail.

Le foyer Maria Goretti : l’espoir d’un avenir meilleur pour les jeunes filles.
Créé en 1952, le foyer héberge des jeunes filles victimes de mariage forcés et précoces, en fugue ou exclues de leur famille. Les soeurs leur apportent la sécurité et leur rendent leur dignité. Le foyer est placé sous le patronage de Sainte Maria Goretti, italienne de douze ans préférant mourir que de céder à son voisin qui la convoitait. Un exemple vertueux qui parle aux jeunes filles accueillies fuyant un mariage indésirable.
Les pensionnaires y bénéficient d’une formation professionnelle et d’un accompagnement scolaire.
Depuis sa création, le foyer a accueilli plus de 1 500 filles. Aujourd’hui, elles sont une centaine à y séjourner.
Parmi ces jeunes femmes, beaucoup sont analphabètes quand elles arrivent. Les sœurs leur apprennent alors, dès les premiers jours, les rudiments de la lecture et de l’écriture.
Après quelques mois au foyer, les sœurs, malgré leurs maigres revenus, essayent d’inscrire un maximum de leurs pensionnaires aux cours du soir à l’école privée de Kaya. Elles apprennent ainsi à lire, écrire, compter pour que, le jour de leur départ, elles puissent bénéficier d’une certaine indépendance.
L’an dernier, deux filles du foyer ont eu leur baccalauréat. Cette année trois autres se préparent pour obtenir ce diplôme.
En 2018, Caridad a soutenu le foyer en financer la mise en place de deux ateliers de production artisanale : le tissage et la teinture.

Depuis, nous pérennisons notre action en les aidant à apprendre à lire et en permettant à celles qui en ont les capacités d’obtenir un diplôme.
C’est là que vous pouvez intervenir. Je fais appel à votre générosité pour financer les frais de scolarité de toutes ces jeunes femmes.
Sans vous, pas de scolarité. Sans scolarité, c’est un avenir meilleur qui s’éloigne.
Votre soutien est important pour qu’elles parviennent se construire un futur meilleur, libre de toute contrainte et indépendant grâce aux formations et instructions reçues lors de leur séjour au foyer Sainte-Maria-Goretti.