Rép. du Congo : mission de travail pour favoriser l’accès à la santé

Du 24 novembre au 4 décembre, l’équipe de Caridad s’est rendue dans le diocèse de Dolisie, en République du Congo. La mission de travail : favoriser l’accès à la santé aux personnes les plus fragiles.

Le 24 novembre 2023 à 6h40, l’équipe de Caridad décolle depuis l’aéroport de Nantes en direction de Brazzaville. Après un atterrissage d’urgence à Paris et un retard de 5h, l’avion se pose enfin sur la piste de l’aéroport international Maya-Maya. 

Après une bonne nuit de repos à l’évêché de Brazzaville, l’équipe de Caridad emmenée par Irénée de Poulpiquet, délégué aux projets de l’association, prennent la direction de Dolisie, bravant ainsi les sentiers dégradés par les fortes pluies de la saison.

Dolisie, troisième ville de la république du Congo, est le chef-lieu du département du Niari. La cité de 200 000 habitants est le coeur de la mission de Caridad pendant la semaine.

Les représentants de l’association rencontrent l’abbé Jean-Baptiste Ngoyi Ngoma, secrétaire-adjoint de la conférence des évêques du Congo-Brazzaville ainsi qu’ancien directeur du centre de santé Caritas. Ils rencontrent également son successeur, le docteur Emmanuel Moulemvo. Cette rencontre est l’occasion de faire un point sur l’aide financière apportée par Caridad pour la maternité de l’établissement et, par conséquent, de rencontrer l’ensemble du personnel soignant.

Après l’inauguration de la maternité, l’équipe de Caridad se rend dans des villages reculés, situés à 2h30 de route de Dolisie, afin d’élaborer des solutions visant à améliorer l’accès aux soins pour les populations isolées.
Le 4×4 qui nous transporte démontre toute son utilité pour emprunter les routes sinueuses, gorgées de trous et de boue. Ce trajet semé d’embûches témoigne de la difficulté qu’éprouvent les habitants des coins les plus reculés, isolés de toute route goudronnée, à se déplacer durant la saison des pluies (4 à 5 mois dans l’année !).

Accompagné du Père Ferrand, la délégation de Caridad arrive à Kimongo. Il s’agit d’un petit village reculé où les habitants n’ont ni eau ni électricité, contraints de parcourir des kilomètres une fois la nuit tombée pour aller chercher du bois. 

Le lendemain, c’est un village tout aussi reculé qui est visité, Kibangou. Les rencontres et discussions avec les villageois sont intéressantes. Ils nous parlent des difficultés qu’ils rencontrent pour se soigner en raison des routes difficilement praticables, surtout pendant la saison des pluies. Face à leur isolement, beaucoup de villageois finissent par attendre la venue des « marchands de médicaments », c’est à dire des personnes qui vendent illégalement des médicaments non-conformes le long des routes. 

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