« Si la communauté devait compter seulement sur ses propres deniers pour restaurer le couvent, il serait tombé en ruine bien avant le début des travaux. » C’est ainsi que les clarisses nous ont expliqué leur problème lors de notre venue chez elles en janvier 2020.
L’équipe de Caridad y a découvert un couvent qui date de plusieurs siècles : la présence des clarisses est attestée à Malaga depuis 1505 !
En 1941, une grande partie du toit a été ravagé par un incendie. Les réparations effectuées à l’époque ont été faites avec des matériaux de mauvaise qualité. Depuis, tout ce qui a été entrepris a plus relevé du rafistolage que de véritables restaurations.
Résultat : les plafonds du monastère s’effondrent et menacent l’intégrité physique des moniales.
C’est pourquoi, l’association Caridad a décidé de répondre à l’appel à l’aide des clarisses et finance les travaux du monastère depuis 2017.
Grâce à une aide de 15 000 euros de Caridad et d’une subvention de la ville de Malaga de 20 000 euros, la première phase des travaux a été réalisée en 2019.
Durant plusieurs mois, le silence habituel régnant entre les murs du couvent a été perturbé par le bruit des outils et des allées et venues des ouvriers.
Lors de cette première phase, ils se sont occupés de la toiture du grand cloître et des plafonds de ses couloirs intérieurs, que les clarisses sont obligées d’emprunter plusieurs fois par jour, et de la cellule la plus endommagée.
En janvier, notre équipe a pu constater le résultat de ces travaux et ceux qu’ils restent encore à effectuer. D’ailleurs, le matin même de leur visite, un bout de plâtre est tombé du plafond de la salle commune. Une chance que personne ne se trouvait-là à cet endroit !
En 2020, il reste la moitié des travaux à réaliser.
Aujourd’hui, les sœurs en sont encore à devoir placer des seaux et des bassines aux endroits où l’eau s’infiltre et ruisselle dans le monastère. Il n’est pas rare alors pour la communauté de devoir éponger les cellules du couvent avec des serviettes.
La seconde phase des travaux concernera toutes les cellules du couvent et la toiture du petit cloître.
Pour entamer la prochaine phase de restauration de leur couvent, les clarisses ont une nouvelle fois fait appel à notre aide.
Les religieuses savent combien nous les avons déjà soutenues. Tout au long du séjour de notre équipe, elles n’ont pas cessé de nous rappeler combien elles sont redevables à notre association et combien elles prient pour nous.
Le soutien financier de Caridad leur permettra d’ouvrir la seconde phase des travaux de restauration de leur couvent et d’en finir avec la peur de voir le ciel leur tomber sur la tête.